C'est le confinement qui a créé cet espace propice à l'expérimentation. Le confinement. Période sans point de repère. Nouvelle pour nous tous : enfermés chez nous, quasi isolés dans notre cercle familial, ses fonctionnements, et en même temps ultra-connectés numériquement. Quand je suis entrée dans cette période, je n'imaginais pas encore les cadeaux que j'allais y trouver. Un mélange d'activités nouvelles, de lenteur intérieure, de temps dédiés à la famille et à mes aspirations individuelles. Une période de retrait qui a mis en lumière également certains fonctionnements transmis de génération en génération et pourtant dépassés : je veux parler du mode de prise de décision. Je me suis entraînée à ce que la tête laisse la place au cœur. Récit.
Oser tourner le dos aux injonctions du mental
A l'annonce du confinement, je suis passée, comme nous tous sans doute, par tout un tas de phases, parfois contradictoires.
Au début, j'ai imaginé que tout allait être suspendu. J'ai senti la joie d'avoir du temps pour moi, du temps pour partager des heureux moments en famille. Puis, j'ai su que mon activité de consultante était maintenue. Un peu de déception s'est glissée, qui a vite fait place à la reconnaissance de voir mes revenus assurés.
Nouveau rebondissement de situation, les formations à distance étaient elles aussi annulées. Re-déception. Lâcher-prise. Acceptation. Rebond. Quelles étaient les bonnes surprises que la vie était en train de me concocter et dont je n'avais pas encore idée ?
A l'annonce de la suspension de mes formations "jusqu'à nouvel ordre", j'y ai vu l'opportunité de réaliser les projets professionnels que je gardais en tête depuis des lustres. Je me suis mise à l'ouvrage. J'ai traversé une première phase de flottement. Rien ne sortait avec aisance et fluidité. Avant, j'aurais persisté, quitte à me créer une forte dose de stress intérieur. Le mental et ses injonctions à agir peut être particulièrement rusé !
Cette fois-ci, j'ai renoncé. Cela disait "non", "pas envie", "la flemme" à l'intérieur. C'est tout le temps que j'avais devant moi qui m'a permis d'amorcer ce changement de fonctionnement en douceur, moi qui suis plutôt habituée à passer en force. J'ai quasiment toujours pris mes décisions en fonction de raisonnements argumentés intérieurement par des "il faudrait mieux" ou des "je devrais plutôt". Pour en avoir parlé autour de moi, je crois que c'est la manière de fonctionner de beaucoup de personnes.
L'idée seule de procéder différemment a déclenché jusqu'à présent une forte inquiétude en moi, alimentée par les "tu vas te planter" de mes juges intérieurs, acquis à la cause du mental.
Le Design humain, une aide précieuse pour les décisions
Il se trouve qu'il y a un an, une petite fée a placé sur ma route une autre approche des décisions. Cette même fée a réveillé ce que m'avait transmis Ophélie Simon, une autre fée qui œuvre elle aussi pour la reconnexion avec sa puissance intérieure.
Depuis, je suis en pleine phase d'expérimentation. J'apprends à mettre ma tête de côté dans le processus de décision au profit d'autre chose. Cette autre chose est délicate à décrire et à universaliser. Elle dépend de chaque individu. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le Design humain.
Le Design humain est donc entré dans ma vie, il y a presque un an. Ce modèle est vaste, complexe et j'en utilise qu'une partie infime. Pourtant, il m'a déjà apporté un sacré soutien !
Concernant la manière de prendre les décisions, le grand message est "tout, sauf avec la tête".
Pour certains, ce sera seulement la petite voix de l'intuition qui parle instantanément, tout doucement et une seule fois. Pour d'autres, ce sera le ressenti émotionnel qui, avec ses ressacs de hauts et de bas, finit par offrir une réponse. Pour d'autres encore, ce sera en s'écoutant parler que le chemin se dessine.
Chez moi, comme chez 70% des gens, ça se passe à un niveau corporel. Le Oui/Non intérieur va se manifester plutôt par un "Miam/Super/Pétillement" ou par un "Beurk/Bof/Serrement". Les signaux sont propres à chacun, ce sont des variations de ces thèmes-ci.
Quand j'ai une décision à prendre et que je me questionne, j'ai encore du mal à savoir qui parle : est-ce la voix du mental ou celle du Oui/Non intérieur que j'entends ? C'est d'autant plus difficile que, depuis de nombreuses années, j'ai fait taire la voix qui pouvait me donner les informations les plus utiles pour mon épanouissement. J'apprends chaque jour à questionner et écouter la réponse. C'est bien-sûr plus facile lorsqu'il n'y a pas d'enjeu.
C'est tout un déconditionnement à opérer. Un déconditionnement qui se fait à son rythme. Mettre de la conscience dans ma vie pour détricoter les habitudes.
Essayer, oublier, se souvenir, recommencer. Et ainsi de suite. Je me laisse la vie entière pour aller vers ce "moi-même" plus connecté à ma nature profonde et joyeuse.
Le Design humain est un des outils pour faire ce chemin. Un outil qui va au-delà d'une indication pour prendre ses décisions. Ce modèle transmet des clés de
compréhension de soi et une manière d'agir en accord avec soi-même. Mettre en pratique ces enseignements m'a déjà permis de réaliser des ajustements profonds dans ma vie. Et, c'est naturellement que le Design humain
est venu compléter la palette de techniques que je propose en accompagnement thérapeutique .
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