Il y a le Covid-19 qui est notre réalité actuelle, il y a les peurs qui sont là palpables dans le collectif humain et au sein de notre propre personne. Il y a aussi un interstice, ce rayon de lumière qui filtre au milieu du brouillard. Où allons-nous placer notre énergie individuellement ? A quoi allons-nous nous relier collectivement ? Quelles sont les solutions pour faire décroître notre niveau intérieur de stress et d'anxiété ? Ne serait-ce pas l'occasion de débuter cette thérapie ou prendre ce rendez-vous avez ce psychologue que nous repoussons depuis longtemps ? Gardons espoir : dans la confusion, il y a le germe du renouveau !
Augmentation des troubles anxieux et des états dépressifs en temps de pandémie Covid-19
Je le vois dans les séances d'accompagnement individuel à Carcassonne, dans les formations que j'anime, dans les échanges avec ma famille, l'inquiétude est omniprésente.
Sur un terrain déjà anxieux, la pandémie et ses restrictions ont un impact considérable sur les personnes : problèmes de sommeil, crises d'angoisse, agoraphobie, états dépressifs. L'étude Epi-phare relève d'ailleurs une hausse des prescriptions d'anxiolytiques (+1,1 million de traitements thérapeutiques) pendant et après le premier confinement de mars 2020.
Entre la peur de perdre un proche, de mourir soi-même, de perdre sa stabilité financière, la raréfaction des relations sociales ou la difficulté à « retourner dans le monde » après les confinements, tous les ingrédients sont là pour créer un cocktail émotionnel intérieur explosif. C'est parfois l'angoisse supplémentaire qui bouscule l'équilibre instable et déclenche le trouble psychique.
« Notre anxiété ne provient pas du fait de penser au futur, mais de notre volonté de le contrôler. » Khalil Gibran
Évaluer son niveau d'anxiété
Avec la pandémie qui dure, nous pouvons en arriver à vivre sous stress permanent et finir par oublier l'anxiété dans laquelle nous baignons.
L’anxiété est un état émotionnel qui peut être apparenté à la peur et qui est de nature anticipatrice. L’anxiété s’accompagne de nervosité, d’inquiétude et d’appréhension associées à une activation physiologique. (Weinberg et Gould, 1997)
Voici donc quelques clés pour se situer. Je vous invite à vous poser intérieurement ces questions :
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Avez-vous du mal à maintenir votre esprit concentré « focus » ? C'est par exemple, une tendance à penser à mille chose à la fois, malgré vous et à sauter des événements passés aux événements à venir.
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Avez-vous tendance à vous repasser en boucle un événement qui vient de se passer pour l'analyser sous tous ces angles ? C'est par exemple, repenser à ce qui a été dit, ce qui a été fait, imaginer ce que vous auriez pu dire ou faire.
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Avez-vous tendance à imaginer le pire scenario possible ? C'est par exemple imaginer toutes les facettes d'une situation, essayer de prédire les pires problèmes, pour être préparé ou ne pas être déçu.
Si tel est le cas, vous avez une certaine tendance à l'anxiété. Votre corps est constamment branché sur le système « lutte-fuite-inhibition » et vous avez peut-être en sus certains symptômes physiques comme la nervosité ou les tics nerveux, la tachychardie, les difficultés d'endormissement, la sensation d'oppression général ou dans certaines parties du corps, les douleurs au cou, aux mâchoires... Peuvent se greffer à ces sensations physiques, des pensées noires, le besoin de manger pour se calmer, l'irritabilité ou la sensation d'être constamment surmené.
« Gardons espoir : dans la confusion, il y a le germe du renouveau !» Yannick Guennou.
Des solutions pour vivre avec plus de recul la pandémie et ses contraintes
Avez-vous remarqué que discuter avec une personne qui partage votre anxiété a tendance à la renforcer ? Avez-vous remarqué combien nous sommes perméables aux messages porteurs de peurs ? Ma proposition n'est pas nouvelle : développez en vous et autour de vous un climat émotionnel serein.
Pour cela, il faudra peut-être oser demander aux personnes angoissées par la crise sanitaire de ne plus évoquer le sujet en votre présence. Une piste d'action est également de limiter le ratio quotidien de nouvelles qui alimentent l'anxiété : réseaux sociaux, chaînes d'information en continu, journal TV ou radio.
Je vous invite également à mettre en place une routine quotidienne : autant que possible, notez en fin de journée un « truc » qui s'est bien passé, qui vous a rendu heureux, que vous avez aimé ou qui vous invite à la gratitude. Florence Servan-Schreiber a popularisé le concept des « 3 kifs par jour ». C'est un moyen peu chronophage et très efficace de contrebalancer les pensées négatives et muscler notre capacité à ressentir la joie et la gratitude.
La cohérence cardiaque à laquelle on ajoute la remémoration d'un événement de sa vie qui a généré de la bienveillance, de la gratitude ou de la sérénité a également un impact très positif sur la chimie hormonale du corps. En Méthodes PEAT, nous appelons cet exercice le cohérence corps-coeur-cerveau. Les sensations de détente et de bien-être s'améliorent rapidement avec la pratique. En étant régulier, au bout de quelques semaines, le bain hormonal est modifié : l'hormone du stress le cortisol est modulé au bénéfice des hormones du bien-être (sérotonine, ocytocine).
Les Méthodes PEAT, mon outil pour vivre l'Unité intérieure pendant le confinement de l'automne 2020
A l'instar des thérapies émotionnelles comme l'EMDR, les Méthodes PEAT par leur dimension de libération émotionnelle ont un rôle important à jouer dans la gestion du stress et de l'anxiété. Elles permettent de donner un bon coup de balai dans le fatras émotionnel provoqué par la crise actuelle. C'est en quelque sorte vider pour faire de la place à autre chose. Il est ensuite possible grâce à des techniques de relaxation, de psychologie positive de choisir de quoi sera fait cet « autre chose ».
Pour ma part, le stage de niveau II des Méthodes PEAT de fin 2020 m'a permis d'emprunter encore une autre voie de rééquilibrage. Toutes les émotions que nous traversons et particulièrement en ce moment, toutes les cristallisations corporelles qui les accompagnent ont un sens ! Elles ont un message à nous faire passer. Quel est donc l'objectif encore plus haut et plus élevé qu'elles veulent nous transmettre ?
J'ai ainsi connecté pleinement avec cette part de moi qui aspire à l'Amour inconditionnel. J'ai eu accès à la certitude de faire déjà corps, de faire déjà partie de ce grand Tout où « tout est ». Il n'y a alors plus d'objectif à atteindre, uniquement vivre la Plénitude.
Vivre cette expérience a permis de me créer en moi une voie d'accès direct à cet état d'Être. Il est plus aisé maintenant pour moi de réactiver cette connexion et de parsemer mon quotidien de ce ressenti. J'ai franchi à mon modeste niveau, un petit pas vers plus de conscience universelle et plus d'acceptation de ce qui nous arrive aujourd'hui, me sentant moi-même partie du Tout.
Ce niveau II des Méthodes PEAT a été une expérience à la hauteur des récits des expériences chamaniques. Je m'étais documentée sur la médecine traditionnelle autochtone de l'Amazonie et j'ai la sensation d'avoir contacté l'Unicité que procure l'Ayahuasca, sans aucune prise de cette substance végétale, qui selon certains est appelées drogue et pour d'autres plante-médecine. N'ayant pas testé personnellement, je ne peux qu'imaginer m'être rapprochée de l'état de conscience modifié induit par ces plantes.
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