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La résilience pour retrouver goût à la vie après un traumatisme

La résilience désigne notre capacité à se reconstruire après un traumatisme ou un choc émotionnel. Il existe des facteurs favorisant la résilience et nous pouvons apprendre à la développer. Mais comment se reconstruire lorsqu’un traumatisme nous a accompagné dans notre développement tout au long de notre vie ? Un accompagnement thérapeutique peut permettre d’entamer un processus de résilience, pour enfin se reconstruire en dépit de l’adversité.

 

La résilience, qu’est ce que c’est ?

La notion de résilience a été empruntée à la physique et démocratisée en France par le célèbre psychologue et chercheur Boris Cyrulnik. En physique, la résilience est l’aptitude d’un corps à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale. En psychologie, elle désigne la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité. Elle englobe donc l’ensemble des processus pour un individu à surmonter un traumatisme psychologique afin de se reconstruire.

 

Selon Boris Cyrulnick, chaque traumatisme laisse une trace traumatique dans l'organisme, qui marque à vie ; cela vulnérabilise et diminue le bien-être. Dans son ouvrage «Le Murmure des fantômes», Cyrulnik évoque la résilience en ces termes: «On ne peut parler de résilience que s’il y a eu un traumatisme suivi de la reprise d’un type de développement, une déchirure raccommodée. Il ne s’agit pas du développement normal puisque le traumatisme inscrit dans la mémoire fait désormais partie de l’histoire du sujet comme un fantôme qui l’accompagne. Le blessé de l’âme pourra reprendre un développement, dorénavant infléchi par l’effraction dans sa personnalité antérieure».

 

 

Il y aurait donc deux façons de réagir suite à un trauma. Soit on entre dans une forme de rumination où l’on se remémore sans cesse l’évènement. En faisant ainsi, on accroit l'impact de cet évènement, l’empêchant de s'évacuer, car le souvenir se cristallise dans le cerveau et dans le corps. La deuxième possibilité est de parler, se confronter au traumatisme en le mettant en scène. Lorsque l’on dépasse le trauma, cette capacité adaptative qu’est la résilience impacte positivement le reste de notre vie et nous permet de ne plus nous soumettre à l'impact que peut avoir un traumatisme sur notre propre fonctionnement, en atténuant la douleur psychique. 

 

Quels sont les facteurs de résilience ?

 

Comment expliquer que face à un même évènement, chaque personne réagira différemment ? Comment se fait-il que certains semblent s’en sortir facilement, alors que d’autres souffrent et subissent un syndrome de stress post-traumatique ?

 

Des déterminants génétiques et neurobiologiques jouent un rôle, mais pas uniquement. La plupart des chercheurs et praticiens s’accordent pour considérer que la résilience est un potentiel présent chez chacun de nous.

 

Pour Boris Cyrulnik, toutes celles et ceux qui enclenchent un processus de résilience ont un point commun : ils mettent en place des stratégies de survie. Trois éléments semblent essentiels pour rentrer dans ce processus : la force vitale, le «tuteur de résilience» et la capacité à remanier le passé.

 

La force vitale, est ce désir en nous farouche de vivre, qui nous pousse à nous accrocher au moindre signe pour rebondir. Malheureusement cette vitalité n’existe en nous que si en tant que tout petit enfant, nous avons pu nous développer dans une «niche de sécurité», c’est-à-dire entouré de l’attention et de l’affection de ceux et celles qui ont eu notre éducation en charge. Cette niche de sécurité, fournit l’assurance intérieure d’être digne d’être aimé, digne d’intérêt… et donc de vivre.

 

Le «tuteur de résilience» est quant à lui un point d’accroche affectif sur lequel il sera possible de s’appuyer pour reprendre vie. Véritable soutien, il permettra à la personne traumatisée de retrouver un attachement suffisamment sécurisant. Il suffit parfois d’une seule personne, présente au moment adéquat, d’une main tendue que la personne blessée arrive à saisir pour se relever. Le tuteur de résilience peut être un membre de la famille ou quelqu’un d’extérieur à celle-ci comme un thérapeute, un psychologue, ou même un animal.

 

Enfin le remaniement du passé nous permet de survivre à l’abominable. Le but de ce mécanisme de défense nous permet de donner une cohérence au souvenir en le rendant supportable et donc de garder l’espoir et une raison de vivre. Ce travail de remaniement du passé nous permet de transformer l’émotion et de métamorphoser le souffrance.

 

Nous entrons à ce stade dans une phase d’intégration du traumatisme. Nous apprenons à apprivoiser et comprendre notre souffrance puis à privilégier des formes de protection plus matures telles que la créativité, l’humour, l’intellectualisation, l’altruisme ou la sublimation. C’est à ce moment-là que l’on entre dans un processus de résilience.

 

 

 

Comment se reconstruire après un traumatisme qui nous a accompagné toute notre vie ?

Bassel Van der Kolk est un psychiatre, spécialiste du syndrome de stress post-traumatique, il décrit ce dont notre cerveau a besoin pour se remettre d’un événement traumatisant, notamment dans la petite enfance et qui nous a accompagné sur tout notre chemin vers l’âge adulte. Selon lui, il existerait quelques règles simples :

 

•Trouver une manière de nous calmer et de nous concentrer (méditation, pleine conscience, cohérence cœur cerveau)

•Apprendre à maintenir ce calme en réponse à des images, des pensées, des sons ou des sensations physiques qui nous rappellent notre passé et qui vont appuyer sur nos « boutons » émotionnels.

•Trouver une façon de nous sentir pleinement en vie dans l'instant présent et connecté aux personnes qui nous entourent.

•Effectuer un travail de libération émotionnelle et ne pas tout garder pour nous : parler, exprimer les émotions sans retenue, les reconnaître et les accepter.

 

Réaliser ces objectifs revient en fait à redonner du pouvoir au cerveau rationnel (le néo cortex, siège de la réflexion) et à favoriser l’intégration des souvenirs traumatiques. Cela permet de diminuer l’activation du cerveau émotionnel en réponse aux situations rappelant l’événement marquant.

 

Les Méthodes PEAT sont particulièrement appropriées aux personnes souffrant de traumas. Elles regroupent un ensemble très puissant de techniques qui permettent de travailler sur nos croyances limitantes et de dépasser de manière très rapide les expériences traumatiques. 

 

Ces méthodes se concentrent sur la charge émotionnelle (et non la pensée ou l’analyse mentale) et nous aide à libérer cette charge. Seul restera le souvenir de l’évènement, mais dénué du poids de l’émotion, l’événement traumatique semblera lointain, comme extérieur.

 

Si vous souhaitez être accompagné.e pour développer en vous vos capacités de résilience et vous libérer de la douleur émotionnelle liée aux évènements traumatisants de votre vie, je vous reçois dans mon cabinet dans l’Aude à Quillan ou bien dans mon cabinet à Carcassonne (1 heure de Toulouse).

 

 

Dès la première séance, nous abordons votre problématique et feront le point sur votre état et les difficultés que vous traversez afin de dégager les pistes de travail que nous aborderont durant votre accompagnement. Nous utiliserons des outils adaptés à vos besoins spécifiques : Méthodes PEAT, soins quantiques Healy, Relation d'aide et outils d'écoute active. N’hésitez pas à me contacter pour toute demande d’information ou pour prendre RDV.

 

Quelle est la différence entre un psychopraticien et un psychologue ?

 

Je suis psychopraticienne Méthodes PEAT et en relation d’aide. Psychopraticiens et psychologues sont tous les deux des professionnels de l’écoute. Cependant, nos formations sont différentes. Le psychologue est titulaire d’un diplôme universitaire alors que le psychopraticien a reçu une certification en thérapies brèves.  


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